Louis V. 04/10/2018

Grâce au « oui si », j’ai intégré une licence STAPS

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En filière ES et mal noté en sciences, j'ai « tout fait » pour améliorer mon dossier sur Parcoursup et finalement obtenu une place dans la licence de sport que je souhaitais, à condition d’intégrer un parcours d’accompagnement.

Aujourd’hui, si je commence mes études de STAPS à Nanterre, je crois que c’est grâce au « oui si » et à Parcoursup !

En terminale, j’ai eu une révélation. J’ai toujours été dans une famille où le sport était très important : mon père jouait tous les soirs au tennis et il m’a inscrit très tôt dans des clubs. L’année dernière, je pratiquais le volley plus de dix heures par semaine entre mon club et mon lycée. J’avais rencontré un prof passionné et passionnant. Il a vu que je m’investissais, que j’aimais en parler. En cours, j’aidais ceux qui avaient du mal, je leur montrais les mouvements qu’il fallait faire. Ce prof m’a fait réaliser que ma passion pouvait devenir mon métier et il m’a parlé de STAPS.

Seulement, mes résultats en sciences des années précédentes ainsi que ma filière (ES) faisaient taches sur mon dossier Parcoursup. Mes chances d’intégrer STAPS étaient très faibles. En seconde et en première, je ne savais pas du tout quel parcours réaliser. Je boycottais les matières scientifiques. J’avais des notes entre 0 et 4. J’avais des grosses difficultés et j’ai vite compris que mes profs n’avaient pas vraiment l’intention de m’aider. Ils m’ont vite laissé tomber. Sauf ce prof de sport !

J’ai alors tout fait pour améliorer mon dossier : j’ai entraîné les jeunes de mon club, j’ai été élu président adjoint de l’association sportive de mon lycée, j’ai pris des cours particuliers en maths. Je me suis inscrit dans six licences STAPS et en choix de secours dans des facs de psycho et de sociologie, car j’avais peur qu’avec mes résultats je ne sois pas pris.

Lorsque le site Parcoursup a communiqué les résultats, j’étais en attente partout. Mais ce qui m’intéressait c’était la fac de Nanterre. J’étais 700ème sur la file d’attente et j’étais « pris » avec le dispositif « oui si ». Personne ne savait ce que cela signifiait ou alors très vaguement. J’avais compris qu’il fallait que je suive des cours supplémentaires de mise à niveau, mais cela m’importait peu tant que j’étais à Nanterre.

Je ne savais pas si je devais me réjouir de ma place dans la file d’attente. J’étais dans le flou. Mais les places se libéraient vite et cela me redonnait espoir. Quelques jours avant le début des épreuves du bac, j’ai découvert que j’étais pris dans l’université que je souhaitais. J’étais aussi accepté à Orsay et à Descartes, mais j’ai tout de suite confirmé Nanterre.

#Voixdorientation : cet article est aussi à retrouver sur Le Monde Campus ! Chaque lundi un parcours de jeune !

J’étais heureux. J’ai perçu l’acceptation en « oui si » comme une chance qui s’offrait à moi car je pense que, sans cet aménagement, je n’aurais pas été pris. J’ai eu mon bac et j’ai rejoint les autres « oui si » à l’université pour la pré-rentrée. On était 40 élèves divisés en deux groupes de 20. Cette première semaine, j’ai assisté à un cours supplémentaire, en plus petit comité, où j’étais avec des personnes ayant les mêmes difficultés que moi.

Grâce au « oui si » j’ai pu intégrer la première année que je souhaitais et ça me donne plus de confiance et d’accompagnement pour la réussite de cette année.

 

Louis, 18 ans, Saint Germain en Laye, étudiant en STAPS

Crédit photo Youtube // © L’antisèche – Parcoursup comment ça marche ?

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1 réaction

  1. Je avoir une licence en Staps à l’étranger ; je ne sais pas comment adhérer une université là-bas.

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