Florent M. 27/04/2014

De l’engagement comme un droit au… bonheur !

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J'ai le sentiment qu'un vent de changement souffle sur le monde, virtuel mais aussi réel. Et ça, ça me rend heureux.

En parcourant la toile avec l’intention d’y trouver de quoi nourrir mon optimisme concernant notre avenir, j’y ai rencontré rapidement un certain nombres de sites et de personnes m’expliquant que nous vivions une période particulière de l’histoire. Une sorte de renaissance. Il semble qu’un air de changement souffle à travers le monde et que des milliers de personnes s’activent pour créer des opportunités et impulser des projets. Il y aurait une formidable effervescence d’initiatives variées allant dans le sens d’une société plus équitable. Pas évident d’y croire. Encore moins de s’en persuader.

Geek en version IRL

Pour ma part, étant d’un naturel optimiste et un tantinet idéaliste, ça m’arrangeait bien d’y croire et j’ai décidé que, si changement positif il y avait, j’en serais. Alors j’ai plongé au cœur de cette agitation pour tenter de comprendre quels sont les acteurs, les réseaux et les projets qui incarnent ce changement. Au fur et à mesure, je me forge une meilleure vision de ce qu’est notre société et de ce qu’exprimaient toutes ces personnes rencontrées sur internet. Et surtout, je m’en rends compte maintenant par moi-­même.
C’est un jeu passionnant, grandeur nature, avec possibilités inépuisables de rencontres, de challenges… Moi qui ai geeké pendant quelques années sur un tas de jeux vidéos, j’étais loin de m’imaginer que le plus stimulant et le plus captivant était celui de la vraie vie, IRL (In Real Life), pour reprendre le jargon du gamer.

Enfin libre

Je vois effectivement des forces incroyables partout dans la société et des gens qui s’activent pour atteindre leur vision de comment devrait fonctionner notre société au XXIe siècle. Je me retrouve dans un grand nombre d’entre elles, qui viennent enrichir et compléter ma vision du monde. Petit à petit je choisis mon camp, les personnes et les projets qui m’inspirent et me motivent. Et je me rends compte que c’est mon caractère qui s’affirme. Je prends conscience à quel point je suis libre. Libre de choisir ce que je veux pour moi et pour le monde. Libre de  lier mes forces avec celles que j’aurais choisies. Libre d’aller frapper aux portes des collectivités, entreprises ou autres associations avec pour seul laisser­‐passer ma volonté de participer à des projets qui ont du sens ! Libre de choisir mes terrains d’engagement : l’éducation, l’économie, la politique, la santé…

Ma petite recette du bonheur

Je comprends maintenant que le travail, l’école et la vraie vie peuvent ne faire qu’un, regroupés dans la volonté de participer aux enjeux de son époque. Le temps passe plus vite maintenant. Je me fais moins de souci pour l’avenir et j’ai davantage confiance en moi. Je suis moins dans ma tête et plus présent dans ce que je fais. J’ai sans cesse quelqu’un à rencontrer, quelque chose à lire, à faire ou à écrire. Alors certes j’ai moins de temps « libre », mais j’en profite plus. Quand j’ai une heure, je n’hésite plus à prendre mon carnet de dessin et mes crayons de couleurs parce que je mesure la chance que c’est. Ou alors je flâne, sans culpabilité, et c’est le pied ! Alors voilà, je sens que ma petite recette du bonheur se précise et je ne résiste pas à l’envie de la partager avec vous. Peut-­être y trouverez vous quelques bons ingrédients utiles pour la vôtre !

Florent, 24 ans, étudiant en école de commerce, Reims
Illustration Flickr CC antar

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2 réactions

  1. Complètement d accord avec ta recette du bonheur je m y retrouve ! Je pense qu en effet nos engagements nous permettent de nous définir, de nous sentir utile et en accord avec nous mêmes, nos valeurs. Une fois qu on a mis le pied dans le tissus associatif il est inimaginable de faire demi tour quand on voit tout ce que l on peut apporter, mais surtout tout ce que cela nous apporte !

  2. Voilà un article qui donne la pêche !
    Je suis pleinement d’accord avec toi, nous vivons une époque passionnante et il ne tient qu’à nous de dessiner l’avenir.

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