Bruce M. 21/12/2017

Étudiant ou smicard : que choisir ?

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Après avoir loupé mon DUT, j'ai commencé des petits boulots, pour m'occuper. Dur dur de revenir dans le système scolaire après avoir goûté aux joies d'un salaire...

« Hey, t’as pas eu ton année. » Quand tu reçois un texto comme ça d’un poto de la promo, ben ça fout les boules. C’est ce qui m’est arrivé il y a quatre ans en DUT SRC (Services et Réseaux de Communication).

Je me souviens bien du moment où je me suis rendu compte que je n’allais pas aller en cours l’année prochaine. Et le pire dans tout ça, c’est que j’étais en stage à ce moment-là. Mais bon, je suis un mec décent, donc j’ai mené à bien mon contrat.

J’ai fini mon stage et essayé de trouver un truc pour l’année suivante, sauf que je n’étais pas inspiré et qu’il faut du temps pour réfléchir à tout ça.

Tout compte fait, je me suis dit qu’une année « sabbatique », ce serait pas trop mal… Jusqu’au moment où je me suis mis à bosser (on parle de jobs style McDo, Auchan, etc.). Et là, ouah magie : du POGNON ! C’est trop bien ! Je vivais chez ma mère ce qui fait que je ne payais pas de loyer tout en pouvant mettre un max de fric de côté.

Après la débandade de l’année précédente, je n’avais pas spécialement envie de me remettre à bosser des cours le cul assis sur une chaise. Et puis, on gagne bien sa vie au final en tant que smicard quand on est pris en charge par môman, même si on sait que ça vaut rien et qu’il faut se bouger pour gagner plus.

Mais bon, j’ai des couilles et j’ai donc décidé de quand même essayé un truc : de l’alternance, en BTS Communication. La grave erreur.

Le principe est simple, tu bosses et en même temps, tu fais des études. Parfait  ! Après avoir trouvé l’école, j’ai envoyé la masse de CV et de lettres de motivation. Sauf que quand sur 50 entreprises y’en a sept qui répondent pour te dire gentiment non… Ben ça décourage un peu.

Je suis donc retourné à ma jolie vie de smicard chez les gens qui m’avaient embauché précédemment en espérant que ça se passe mieux l’année suivante.

Finalement, plutôt que de reprendre les études, je me suis barré au Canada !

 

Bruce M., 24 ans, étudiant, Meudon-la-Forêt

Crédit photo Pixabay // CC Waldryano

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