Cassandre 03/01/2017

Ma résolution 2017 : avancer sans peur de l’échec !

tags :

La peur de l'échec qui empêche d'avancer... Pour 2017, je suis résolue à la dépasser enfin !

Cela fait déjà plusieurs années que je suis engagée dans les études, dans la vie associative, dans tout. Et pourtant, j’ai toujours une peur bleue de ne pas y arriver, d’échouer, de ne pas répondre aux attentes des autres, d’être une déception pour ceux qui comptent sur moi.

Probablement parce que cela m’est déjà arrivé de devoir renoncer, d’abandonner un projet en cours de route.

Et je m’en veux encore. De ne pas y arriver, de baisser les bras, pas toujours pour de bonnes raisons.

Parce que je n’ai pas su demander de l’aide quand j’en avais besoin, que je n’arrivais pas à saisir les chances qu’on m’offrait, parce que je n’osais pas. Je n’ose d’ailleurs toujours pas demander, probablement par honte de dire que… Je ne peux pas, seule, assurer.

La douleur d’être dépossédé de son travail

Mais il m’est aussi arrivé d’abandonner parce que les gens avec qui je travaillais n’étaient pas réglos. Parce que je me suis rendu compte qu’on me prenait pour une conne, qu’on faisait semblant de me faire confiance pour, derrière mon dos, monter un projet différent avec mes idées, mes travaux.

Ça m’a mise hors de moi et j’ai abandonné. Cela ne m’est arrivé qu’une fois, cette situation, mais ça a été tellement douloureux à vivre, se sentir dépossédée de son travail, que pendant deux ans je n’ai pas voulu me réengager, dans quelque projet que ce soit.

Je faisais mon boulot, je rendais mes devoirs, je vivais, je sortais avec mes amis, j’allais voir ma famille, mais ma vie s’arrêtait là.

Et puis, au hasard des rencontres, j’ai repris contact avec le monde associatif. J’ai réappris à m’engager. Mais là encore, j’ai connu l’échec, je n’ai pas réussi à mener à bien certains projets.

Abandonner son équipe dans le sprint final

Je me suis trouvée dans une situation très compliquée émotionnellement parlant. Je me sentais tellement mal que je n’ai pas pu demander de l’aide et je me suis enfoncée, très loin, jusqu’à ne plus y arriver.

Il y a quelques années, je travaillais pendant mon service civique sur un projet photo. J’ai fait des photos avec mon groupe, on a passé des heures à les sélectionner, à les photoshoper, à préparer le vernissage, à imprimer les photos…

Et le jour J, je suis restée chez moi, j’ai refusé de me montrer, d’assumer le travail qui avait été fait. J’ai laissé tomber mon équipe dans le sprint final.

Je n’ai même pas eu la force d’aller voir le rendu de ce que j’avais commencé. Je me sentais tellement mal que je n’ai pas pu demander de l’aide et je me suis enfoncée, très loin, jusqu’à ne plus y arriver.

Laisser tomber les gens ce fût très douloureux mais… Pas le choix. Et j’en suis toujours désolée. Je m’en excuse auprès d’eux.

Objectif de 2017 : s’imposer !

Pourquoi je n’ose pas ? Parler, aller au bout de mes idées, m’imposer ? Je travaille dessus, c’est un processus en cours depuis des années.

J’en suis consciente, c’est déjà ça, mais j’ai besoin d’accélérer le processus. C’est trop lent. Et c’est frustrant, autant pour moi que pour les autres qui m’aident mais qui finissent par perdre patience car ça prend trop de temps. Et je ne peux que les comprendre, de finir par me lâcher (temporairement, heureusement !) parce qu’ils en ont marre de ma lenteur.

L’objectif de l’année : arriver à prendre confiance en moi, à mener à terme mes projets et ceux dans lesquels je me suis engagée. M’imposer dans les prises de décision, réussir à analyser correctement les situations qui me sont présentées pour prendre des décisions au plus juste.

Mais surtout, surtout, me faire confiance. Le reste viendra avec.

 

Cassandre, 24 ans, étudiante, Marseille

Crédit photo Flickr CC UggBoy

Partager

1 réaction

  1. Hello Cassandre,
    Je me permettrai de te citer ce que j’ai lu récemment à propos de la confiance; http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Accords-tolteques-4-regles-pour-etre
    Ce que tu ressens ne sont que des constructions mentales toxiques issues de ton imaginaire, qui entachent ton esprit.
    Chaque fois qu’une pensée négative t’envahit, repère la et chasse la de ta tête. Si ton inquiétude emane du passé, c’est passé tu n’auras pas d’actions possibles, alors sors la de ta tête. Si ton inquiétude est sujette à l’avenir, tu ne le connais pas encore… alors c’est pareil ne t’en préoccupe pas il sera temps d’y penser le moment venu. L’art de la confiance en soi est de se concentrer en permanence sur le moment present. Fais appel à des images positives de ton vécu pour te rappeler le bonheur d’être la et ton utilité sur terre.
    Tu dois comprendre que tout ces états d’âme négatifs ne sont que des constructions mentales créées artificiellement par le cerveau. Ce n’est pas réel.
    Procures toi Les 4 accords Tolteques et profite de cette belle vie qui t’attend.

Voir tous les commentaires

Commenter