Soumeya K. 05/03/2016

Un poème pour dire ma révolte !

tags :

Être jeune ça peut vouloir dire angoisser, rejeter une société injuste, crier contre le monde; parfois en poésie.

Ils veulent nous faire taire,
Que l’on soit de ceux qui se terrent,
Mais chers diplomates, je regrette,
Votre manipulation je la rejette.
En désaccord avec ce que les medias conditionnent,
De votre société je démissionne.

A vos yeux, je serais une marginale,
Mais aux miens, juste une femme morale.
Vous prônez une société inégale,
Tandis qu’à sa devise, on voudrait la voir loyale.
Oui, à vos règles je refuse de me plier,
Tant qu’elles iront à l’encontre de mon intégrité.

Vous voulez détruire notre identité,
Pour, à votre guise, la modeler.
Sachez que je suis seule maître de mes idées,
Je ne ferai pas partie des manipulés.
Parfois révoltée, mais agissant toujours avec sérénité,
Pour la Justice, je m’engagerai !

Vous savez, je suis fatiguée par le genre humain,
J’essaie de le comprendre mais en vain.
Il nourrit sa cupidité,
Et affame son humanité.
En dépit de sa raison,
Il ne pense qu’à sa réputation.

Ne cherchant qu’à faire des envieux,
Le genre humain court à sa perte,
Le monde s’écroule et il reste inerte.
On oublie la compassion,
Au profit des passions.
Le genre humain a perdu toute humanité.
Il ne pense pas à s’entre-aider,
Mais plutôt à s’enfoncer.

Entretenant des guerres de territoires,
Et arrachant des mères à leurs enfants chaque soir.
On carbure à la terreur, et s’allie aux dictateurs,
Qu’importe les conséquences,
Du malheur des autres on ne veut pas avoir conscience.

Soumeya K., 21 ans, volontaire  en service civique à l’AFEV, Toulouse

Crédit photo Camille C.

 

Partager

4 réactions

  1. J’aime ce poème car il réflette juste ma pensée

  2. Vers une ville au loin d’émeute et de tocsin,
    Où luit le couteau nu des guillotines,
    En tout-à-coup de fou désir, s’en va mon [cœur.
    Les sourds tambours de tant de jours
    De rage tue et de tempête,
    Battent la charge dans les têtes.
    C’est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D’argent; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit: c’est un petit val qui mousse de rayons

  3. Salut! Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me touche. On est beaucoup à ne plus croire en l’humain, mais on y croit quand même un peu en voulant changer les choses, en prenant conscience de nos capacités à tout améliorer.
    Je te retrouve sur facebook =)

  4. J’ai appréciée lire ton poème, qui est ma façon exacte de pensée.
    J’écris ce même genre de messages, à travers poèmes et chansons;
    je me rend compte (et heureusement) que je ne suis pas la seule, à ne plus croire en l’humain,
    qui détruis tout, qui se fait du mal, qui n’a aucune pitié et qui ne regrette rien.

    J’aimerais beaucoup partager avec toi, sur la poésie, vue qu’apparemment, nous avons la même passion des mots, de transmettre nos maux, qu’on voudrait qu’ils porte écho 🙂

Voir tous les commentaires

Commenter