-
Chez nous, tu peux mourir pour rien du tout
Des rixes, j'en ai vu beaucoup dans mon quartier. Et les décès qui vont avec. Malheureusement, on s'est habitués.
-
C’est pas les bâtiments qui font la cité
Orange, bleu, blanc, rose, noir... La cité du Gros Saule, elle est pleine de couleurs, mais laissée à l'abandon. Elle est surtout pleine d'avenir, de talents qui ne demandent qu'à fleurir.
-
30 ans et enfin chez moi !
Ça fait trente ans que j'habite dans le quartier, mais, dans MA maison, c'est la première fois. Le jour où j'ai reçu les clés, j'ai goûté à l'indépendance.
-
Ma cité s’embourgeoise, ça va clasher
À Nantes, place des Lauriers, tout ferme, petit à petit... La ville est en train de détruire les bâtiments et, pour nous, cette gentrification ne passe pas.
-
Un stage à l’Assemblée nationale, on me disait « c’est mort »
Décrocher un stage à l’Assemblée nationale quand on vient d'un quartier, impossible ? J'ai voulu prouver le contraire à mes amies.
-
Entre Toulouse et ses « quartiers », c’est la fracture
Je suis engagé dans une asso dans le quartier du Grand Mirail, à Toulouse. Une « zone d’exclusion » pour mes camarades du centre... qui n'y sont jamais allés.
-
J’aimerais avoir autre chose qu’un banc pour passer le temps
Dans mon quartier, il n'y a pas assez d'activités pour les ados. On est obligés de changer de ville pour s'amuser. On se sent délaissés...
-
Dans mon quartier, les filles n’ont pas le droit de cité
Là où j’ai grandi, c’est chaque genre à sa place. Les garçons se sont appropriés la place publique tandis que les filles doivent se faire toutes petites.
-
À la Savine, vous ne démolissez pas qu’un quartier
Depuis la démolition des bâtiments J, j'ai compris que j'allais devoir partir de la Savine, ce quartier de Marseille où j'ai grandi. On va tous déménager, mais pour aller où ?
-
Ma cage d’escalier est un supermarché… de drogues
Dans mon immeuble, le trafic de drogues tourne H24. Avec ma famille, on craint pour notre sécurité.
-
Quartier sensible, CV blacklisté
Pour trouver un stage, faute de structures dans mon quartier, je vais voir ailleurs. Mais quand je dis aux recruteurs où j'habite, ça les refroidis.
-
Guerres de quartiers : les « descentes » c’est pas pour moi
Les affrontements entre quartiers, je trouve ça dommage. Je préfère rester au chaud chez moi plutôt que de participer aux descentes. Quitte à être une « salope ».