Abou T. 26/12/2019

De Lille à Lyon, le foot ça fait voyager

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Abou joue au foot depuis ses 6 ans. Grâce à ça, il a parcouru la France, rencontré des gens et s'est fait ses plus beaux souvenirs.

Vers l’âge de 5 ans, je sortais et bougeais beaucoup. J’étais un hyperactif. Malgré mon jeune âge, j’allais dans l’allée près de chez moi pour m’amuser. Il y a une activité que je pratiquais plus que d’autres : le football. Matin, midi et soir. Tout le temps. Je me souviens avoir eu cette passion très tôt, très petit déjà. Je l’alimentais en regardant tous les matchs de foot qui passaient à la télévision. C’est encore le cas aujourd’hui. Ne cherchez pas, la meilleure équipe de tous les siècles, c’est le Barça bien sûr ! Et le meilleur joueur, c’est Lionel Messi évidemment, il est fort en tout, de A à Z. Fin du débat.

J’aime tout. J’aime bien l’action, mais aussi le jeu d’équipe et les trophées, les compétitions. J’ai gagné 25 trophées.

Quand je jouais au foot dans l’allée près de chez moi, mes voisins, des jeunes de ma rue, voulaient jouer avec moi. On a alors fait connaissance. On a appris à se connaître à travers une passion commune. Ils sont devenus mes amis. Y a pas à dire, le foot, pour faire des rencontres, être plus proche des gens, c’est le mieux.

Des matchs au quatre coins de la France

Le foot m’a permis de rencontrer des gens, d’aller davantage vers l’autre, vers l’extérieur. Ce sport m’a aussi permis d’explorer de nouvelles villes, de nouveaux quartiers, de parcourir des kilomètres plus ou moins loin de mon chez moi. J’ai découvert la France de cette façon, à travers ma passion.

Ce tour de France a commencé vers l’âge de 6 ans, lorsque j’ai rejoint un grand club de foot à Lille. J’y vivais avec mes parents, mes deux sœurs et mes deux frères. L’entraîneur nous a emmenés un jour aux entraînements du LOSC (Lille Olympique Sporting Club). J’ai rencontré l’un des meilleurs joueurs de l’époque, Eden Hazard. C’était impressionnant. Puis j’ai déménagé avec ma famille à Amiens quand j’avais 8 ans. J’ai tout naturellement rejoint le club de la ville, le RCA, club que j’ai quitté au bout de quelques saisons en raison de ses trop nombreuses défaites. On perdait quasiment chaque match. Aujourd’hui, je suis à Longueau.

Hamza a beaucoup changé de pays. Et à chaque fois qu’il arrivait dans un nouveau lieu, c’est le foot qui lui permettait de sociabiliser : « Sur ma route, mon amour du foot m’a permis de rencontrer des gens » 

Grâce à ces trois clubs différents, j’ai connu pas mal de voyages, un peu partout dans la région d’abord et dans le pays, pour affronter d’autres équipes. On voyageait en bus. On dormait parfois à l’hôtel les veilles de match pour jouer le lendemain matin. Et quand on avait le temps, on visitait la ville l’après-midi. J’ai découvert plein de petites villes dont j’ignorais l’existence.

J’ai aperçu des prairies, appris des expressions régionales, goûté des produits locaux, observé des paysages très différents. Je ne savais pas que la France pouvait être aussi diverse ! Je suis aussi allé à Nantes, à Lyon, à Paris où j’ai foulé la mythique pelouse du Parc des Princes. J’ai admiré les trophées du PSG et les photos des joueurs. C’était comme dans un rêve. Tous ces voyages m’ont donné la bougeotte et l’envie d’explorer de nouvelles contrées !

Abou, 15 ans, collégien, Saint-Sauveur

Crédit photo Unsplash // CC Ashley Gerlach

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